L’agriculture mondiale dépend essentiellement aujourd’hui de cinq multinationales de l’agrochimie, qui s’enrichissent en obligeant les paysans à utiliser les semences qu’elles ont sélectionnées. Résultat : des fruits et légumes de plus en plus normalisé. Aujourd’hui, producteurs, éleveurs, chercheurs et citoyens à s’insurgent : il faut redonner aux paysans le droit et la possibilité de sélectionner, de multiplier et d’échanger leurs semences agricoles. Les variétés de fruits et légumes anciennes et nouvelles pourraient ainsi rejoindre nos assiettes et assurer par la même occasion la biodiversité de l’environnement en luttant contre l’appauvrissement et la pollution des sols. Si le 6 mai 2013, une proposition de loi allant dans ce sens a été soumise à la Commission européenne, les lobbyistes des puissants semenciers ne cessent de manœuvrer pour ne pas perdre leur monopole. Inquiètes, petites et moyennes entreprises et exploitations bio se mobilisent plus que jamais...
Palabras clave
-
Semillas campesinas
- UNDROP : Formation sur le droit aux semences
- 16 octobre : Journée internationale d’action pour la souveraineté alimentaire des peuples et contre les sociétés transnationales
- Semilla campesina Vs Semilla transgénica
- Seeds of Resistance
- 16 October: International Day of Action for Peoples’ Food Sovereignty and against Transnational corporations
- Germany